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Témoignages Marquants et Recommandations du Traité sur les Pandémies

Durant la pandémie mondiale (COVID-19), qui a coûté la vie à de nombreuses personnes et qui continue de menacer l'économie mondiale, la sécurité et la stabilité en général, les personnes qui consomment de la drogue (PWUD), les travailleurs du sexe, les personnes qui s'identifient comme lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et queers (LGBTI) ainsi que d'autres populations clés criminalisées qui vivent dans des communautés marginalisées en Afrique de l'Ouest ont été confrontées à davantage de risques et de défis en comparaison au reste de la population.


Ces populations étaient particulièrement exposées au COVID-19 en raison de problèmes de santé inhérents à la consommation de drogues, au comportement sexuel, à la stigmatisation, à la marginalisation sociale et à des facteurs de vulnérabilité économique et sociale accrus.


Le respect des mesures préventives mises en œuvre en réponse à la pandémie de COVID-19, telles que la distanciation sociale, le port d'un masque, le lavage des mains et les fermetures périodiques, s'est avéré extrêmement difficile à observer pour les personnes qui consomment de la drogue, les travailleurs du sexe, et celles qui s'identifient comme LGBTQ, ainsi que pour d'autres populations clés criminalisées, en particulier celles qui sont dépendantes de substances psychoactives et qui vivent dans des communautés marginalisées.


Afin d'améliorer la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies, l'Assemblée mondiale de la santé a décidé, en décembre 2021, de lancer un processus mondial de rédaction et de négociation d'une convention, d'un accord ou d'un autre instrument international, conformément à la Constitution de l'OMS. Cet accord international a été conclu en vue de prévenir la propagation des maladies infectieuses dans le monde.


Compte tenu de leur impact dans la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies, Harm Reduction International (HRI) a apporté son soutien au Réseau ouest-africain des politiques en matière de drogues (WADPN) afin de permettre aux organisations de la société civile et aux personnes affectées de participer de manière significative aux processus de rédaction et de négociation, qui sont régis par l'Organe Intergouvernemental de Négociation (OIN).


Ceci afin de s'assurer que les personnes qui consomment de la drogue, les travailleurs du sexe, et les personnes qui s'identifient comme LGBTI ainsi que d'autres populations clés criminalisées reçoivent une attention particulière puisqu'elles ont été affectées de manière disproportionnée par le COVID-19 et les mesures connexes et parce qu'elles ont généralement peu d'occasions d'interagir avec les autorités nationales.


Les recommandations et les points soulevés dans ce document ont été inspirés des expériences et histoires racontées par des personnes, en particulier des communautés criminalisées comme les consommateurs de drogues, les travailleurs du sexe et les LGBTQI, dans les 16 États d'Afrique de l'Ouest de la CEDEAO, sur la façon dont elles ont été affectées par la pandémie du COVID-19.

Les principales problématiques et recommandations de cette déclaration portent sur deux domaines :

- L'inclusion (la représentation et la participation des communautés affectées), et

- La criminalisation et son impact sur l'accès à la santé.


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